Le taux de logements vacants a considérablement augmenté à Paris. De nombreux facteurs sont attribués à cette hausse, dont les locations saisonnières et les plateformes Internet dédiées.
Les logements inoccupés correspondent à l’addition des habitations vacantes et occasionnelles aux résidences secondaires. Entre 1999 et 2011, leur proportion est passée de 16 % à 14,1 %, ce qui avait conduit à une offre accrue d’habitats disponibles. Depuis 2011, la part de ce type d’habitation a atteint les 17 %, ce qui représente environ 232 000 unités à Paris (+ 3 points).
Les experts attribuent le phénomène du logement inoccupé aux locations saisonnières, qui ont pris de l’ampleur dans la capitale, tandis que la population parisienne subit un recul. Cette baisse du nombre d’habitants concerne tous les arrondissements de Paris, à part le 19e, avec un constat plus prononcé dans les 1er, 2e, 6e, 7e et 11e. Il s’agit aussi des zones où il y a plus de locations touristiques.
D’après les statistiques rendues publiques, cette progression de trois points du nombre de logements vides représente 41 000 résidences principales de moins sur une période de 5 ans. Cette croissance du logement inoccupé dans la capitale entrave les efforts fournis par la Ville de Paris, qui compte sur la construction de logements pour lutter contre la pénurie, mais aussi pour maîtriser la hausse des loyers et du bâti.
La lutte contre le logement inoccupé passe par une juridiction plus sévère contre les locations touristiques frauduleuses. En effet, la Ville de Paris ne souhaite pas interdire la location saisonnière, mais plutôt dénoncer les fraudeurs, qui sont souvent multipropriétaires et qui proposent de nombreux logements sur les plateformes.
Source : paris.fr
Léa Genty