Essai Opel Agila 2008 : en progrès sur toute la ligne

 
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Oublié l'ancien cube à roulettes essentiellement citadin ! Toujours aussi pratique, la nouvelle Opel Agila a soigné son look et peaufiné son comportement routier pour devenir une petite polyvalente parfaitement dans l'air du temps.

 

Date de commercialisation : février 2008 / Date de l'essai : mai 2008


 

Puce rouge OPEL AGILA : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir



Puce rouge CONCEPTION

 

Plus Japonaise qu'Allemande

 
Essai Opel Agila 2008 (1)
 
 

On ne change pas une équipe qui gagne ! Opel et Suzuki ont donc décidé de collaborer à nouveau pour concevoir, côté allemand, la nouvelle Opel Agila qui succède à l’ancienne Opel Agila lancée en 2000, et côté japonais, la nouvelle Splash qui remplace depuis peu le vieillissant Wagon R+.

 

Mais contrairement au constructeur japonais qui a décidé de donner une nouvelle appellation à la remplaçante du Wagon R+ pour bien signifier la totale rupture entre les deux modèles, Opel a préféré conserver le même patronyme, d’abord parce qu’il « sonne » bien pour une voiture à vocation citadine, mais aussi pour capitaliser sur le succès rencontré par l’ancienne Agila.

Dire qu’il y a beaucoup de Suzuki dans la nouvelle Opel Agila tient de l’euphémisme ! En effet, s’il semble qu’Opel se soit chargé du style extérieur (Splash et Agila sont identiques à la calandre près), c’est Suzuki qui a le plus « bossé » techniquement parlant. L’Opel Agila repose donc sur l’excellente plate-forme, légèrement raccourcie, de la Suzuki Swift dont elle reprend tout naturellement les trains roulants. L’Allemande et la Japonaise partagent également leurs motorisations qui sont au nombre de trois : en essence un 1.0 l trois cylindres de 65 ch et un 1.2 l quatre cylindres de 86 ch, en Diesel un 1.3 l quatre cylindres d’origine Fiat de 75 ch.

 

 

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Puce rouge DESIGN 

 

La séduction en prime

 
Essai Opel Agila 2008 (4)
 
 

Aux lignes cubiques de la première Opel Agila, la nouvelle préfère de doux arrondis qui lui confèrent un incontestable capital séduction.

 

Pour se démarquer de la Splash, l’Opel Agila arbore une face avant spécifique caractérisée par une calandre surmontée de la traditionnelle barrette chromée qui « signe » désormais toutes les nouvelles Opel.

 

Rejetées aux quatre coins d’une carrosserie qui reste courte (3,740 m) en dépit des 21 cm supplémentaires gagnés par rapport à la précédente version, les roues de l’Opel Agila sont surmontées d’ailes généreusement galbées qui contribue à l’asseoir visuellement sur la route.

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 

Dans la bonne moyenne

 
Essai Opel Agila 2008 (5)
 
 

Plus longue de 21 cm et plus large de 6 cm que l’ancienne version, la nouvelle Opel Agila voit naturellement son habitabilité progresser, mais de peu !

 

Si elle est donc toujours à même d’accueillir confortablement ses passagers, même à l’arrière où la garde au toit est suffisante pour que les plus de 1,80 m ne se cognent pas la tête au plafond, elle pêche en revanche par un compartiment à bagages plus exigu que par le passé. Sa contenance passe en effet de 300 à 225 dm3 banquette arrière en place et de 1.250 à 1.050 dm3 une fois cette dernière rabattue.

 

Comme pour se rattraper, l’Opel Agila dispose d’un système qui permet de rabattre cette banquette (monobloc ou fractionnée 40/60 selon les versions) en un tournemain tandis que le second niveau de finition Enjoy dispose d’un espace de rangement sous plancher de 35 dm3 dont le couvercle génère un plancher rigoureusement plat une fois la banquette rabattue.

 

 

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Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 

Un intérieur pimpant

 
Essai Opel Agila 2008
 
 

L’Opel Agila est proposée en deux niveaux de finition, Essentia et Enjoy. Le premier n’est disponible qu’avec le plus petit des deux moteurs essence tandis que le second peut être associé à l’ensemble des motorisations.

 

Dès le premier niveau, l’Opel Agila dispose :

  • d’une direction assistée électriquement ;
  • d’airbags frontaux et latéraux avant ;
  • de fixations Isofix sur les deux sièges latéraux arrière ;
  • de sièges conducteur et passager réglables en hauteur ;
  • et de vitres teintées.

Le Pack Fresh (1 100 € ; de série sur Enjoy) permet d’améliorer l’ordinaire en regroupant climatisation manuelle, vitres avant électriques et verrouillage centralisé.


Le niveau Enjoy, qui réclame un petit effort financier de 1 400 € avec le 1.0 l de 65 ch, permet de troquer les jantes avec enjoliveurs de 14’’ du niveau Essentia pour des jantes de 15’’ toujours avec enjoliveur. Des jantes alliage de 15’’ sont intégrées à un Pack Style qui, pour 600 €, permet aussi d’acquérir des vitres et une lunette arrière surteintées ainsi qu’un volant gainé de cuir.

Le niveau Enjoy se distingue aussi du niveau Essentia par le montage en série :

  • de rétroviseurs (électriques et dégivrants) et de poignées de porte couleur carrosserie ;
  • de montants centraux noirs ;
  • de phares antibrouillard ;
  • d’un compte-tours planté sur la planche de bord comme sur une Smart ;
  • d’un ordinateur de bord ;
  • d’une banquette arrière rabattable asymétriquement 60/40 ;
  • d’un espace de rangement sous plancher ;
  • d’un autoradio CD MP3 avec commandes au volant ;
  • et du Pack Fresh dont le contenant a déjà été décrit plus haut.


Le niveau Enjoy donne aussi accès à quelques intéressantes options comme l’ESP (450 €) et les airbags rideaux avant (250 €). Il donne aussi la possibilité de personnaliser l’habitacle en optant pour des contre-portes couleur anthracite, bleue ou orange qui se marient avec des selleries assorties. La planche de bord peut également se revêtir de bleu (avec la sellerie bleue) tandis que l’entourage de la console arbore un bel argent mat avec les selleries noires et bleues ou un orange « flashy » avec la sellerie orange.

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

Trois moteurs vifs et sobres

 
Essai Opel Agila 2008 (2)
 
 

C’est sûr qu’avec 65 ch pour 1.050 kg, l’Opel Agila 1.0 l n’est pas un foudre de guerre ! Le petit 3 cylindres essence qui l’anime m’a cependant agréablement surpris par ses montées en régime toniques et sa sonorité (presque) sportive. Il permet à l’Opel Agila d’atteindre un très honnête 160 km/h tout en se contentant de 5,0 l/100 km (cycle mixte normalisé) ce qui lui permet, avec ses 120 g/km de CO2, de bénéficier d’un bonus écologique de 700 €.


Le 1.2 l de 86 ch est forcément mieux adapté à une utilisation routière que le petit 1.0 l. Ce bloc qui se signale tout autant par sa souplesse à bas et moyen régimes que par sa discrétion sonore permet à l’Opel Agila d’atteindre 175 km/h. Il se contente de 5,5 l/100 km en cycle mixte et rejette 131 g de CO2 au km. Dommage, un petit gramme de moins lui aurait permis de bénéficier d’un bonus de 200 € !


Grâce à son couple généreux de 190 Nm disponible dès 1.750 tr/min (à comparer aux 114 Nm à 4.400 tr/min du 1.2 l essence), et bien qu’il ne délivre que 75 ch, le 1.3 CDTI se montre de loin le plus convaincant pour affronter la route à pleine charge. S’il est battu en accélération par le 1.2 l essence sensiblement plus puissant, il fournit en revanche de bien meilleures reprises sur les deux derniers rapports d’une boîte manuelle qui en compte 5 dans tous les cas. Et à propos de boîtes de vitesse, signalons que seul le 1.2 l peut avoir droit à une boîte automatique traditionnelle à 4 rapports moyennant un supplément de 1.000 €.

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 

Comportement sûr, suspensions fermes

 
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Autant l’ancienne Opel Agila avouait vite ses limites une fois sortie de la ville, autant la nouvelle sait faire preuve d’un comportement routier agile sur les petites routes et d’une excellente stabilité sur l’autoroute. Profitant de l’excellent châssis de la Swift, l’Opel Agila ne chavire plus au moindre virage et même si ses suspensions sont beaucoup plus fermes que par le passé, le confort de roulage n’en souffre pas trop grâce à des sièges bien dessinés… et bien rembourrés.

Grâce au siège et au volant réglables en hauteur, le conducteur peut peaufiner idéalement sa position de conduite. Il appréciera aussi l’emplacement du court levier de changement de vitesses fiché en hauteur sur la console centrale ainsi que la judicieuse ergonomie des diverses commandes.

 

 

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Puce rouge À RETENIR 

 

Un bon confort et un comportement sûr permettent à la nouvelle Opel Agila de s’aventurer désormais sereinement hors de la ville.


Compte tenu d’un gabarit contenu, l’espace ne manque pas à bord mais la contenance du coffre est tout de même un peu juste.


Sa présentation sympathique fait de l’Opel Agila une voiture très agréable à vivre au quotidien.

Dommage qu’Opel (et Suzuki) n’aient pas équipé leur voitures respectives d’une banquette coulissante qui aurait permis, soit d’augmenter l’espace pour les jambes des passagers arrière, soit la contenance du coffre.


Les plus
Bon rapport encombrement/habitabilité
Comportement routier vif et sûr
Nombreux espaces de rangement
Bon niveau d’équipement (Enjoy) et finition d’un excellent niveau

Les moins
Pas de bonus écologique pour le 1.2 l essence
Coffre riquiqui
Garantie de 2 ans (sans limitation de kilométrage) contre 3 ans et 100.000 km pour la Suzuki Splash

 

 

 

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D. Allignol

 

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Essai Opel Agila 2008 : en progrès sur toute la ligne

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