De l'ABS au VGRS
Aujourd'hui l'électronique embarquée à bord d'une berline familiale représente 35% de sa valeur totale. Les puces sont présentes partout, de l'injection à la climatisation, des phares automatiques aux essuie-glaces à capteur de pluie, en passant par la gestion des boîtes automatiques ou des suspensions. C'est l'électronique qui gère l'ABS qui vous évite de bloquer les roues sur sol glissant, c'est encore elle qui vous permet de rester sur la route grâce à l'ESP (contrôle dynamique de trajectoire) capable d'appliquer une force de freinage différente sur les 4 roues afin de rétablir l'équilibre de la
voiture. Cet « exercice », même le meilleur pilote du monde ne peut le réaliser. Il n'a qu'une seule pédale de frein ! Voilà d'ailleurs qui cloue le bec à ceux qui prétendent encore qu'un bon conducteur réagira toujours plus finement qu'un système électronique gavé de puces savantes ! Ne serait-ce que morphologiquement, il ne le peut pas. Et puis on parle ici d'un conducteur « limite pilote » et non pas d'un conducteur Lambda qui n'a jamais appris à faire face à l'imprévu. Combien d'entre nous savent qu'une traction avant qui se dérobe de l'arrière ne se contrôle pas de la même manière qu'une propulsion prise dans le même cas de figure. L'ESP, lui, il sait !
Voici, du bien connu système antiblocage ABS au plus mystérieux « Variable Gear Ratio Steering », toutes les aides à la conduite dès aujourd'hui (ou très prochainement) disponibles. Toutes ont pour mission première de nous aider à rester sur la route... coûte que coûte ! En effet, certaines de ces technologies font, ou feront, l'objet de coûteuses options ou ne seront montés que sur de très haut de gamme. Ne reste plus qu'à attendre qu'une production de masse en fasse baisser le coût comme pour l'ABS qui, réservé à sa naissance à la plus huppée des Mercedes, équipe aujourd'hui, de série, la plus basique des
Fiat Panda.