La plus précise des petites annonces ne pourra jamais résumer le passé du tracteur qui a retenu votre attention. Voici les bonnes questions qu'il vous faudra poser à son vendeur pour en savoir plus.
En fonction de l’utilisation qui en a été faite, un tracteur qui a 3.000 heures au compteur (on ne compte pas ici en kilomètres !) peut être beaucoup plus fatigué qu’un autre qui en affiche 7 000 !
Les questions à poser au vendeur seront donc essentiellement axées sur la manière dont le tracteur a « travaillé ».
● Le tracteur a-t-il beaucoup roulé sur route ? Si oui, il a de fortes chances de présenter une usure prématurée de ses pneumatiques. Le pont aura aussi été plus fortement sollicité, à plus forte raison si le tracteur a souvent roulé à « grande » vitesse. Entre parenthèse, les tracteurs agricoles sont limités par construction à 40 km/h et seuls quelques très gros tracteurs (très rares en France) sont capables d’atteindre 80 km/h. Ils sont alors assimilés à des poids-lourds.
● Le tracteur était-il équipé d’un chargeur, de « relevables » avant et/ou arrière ou d’un « tasse avant » ? Ces équipements qui permettent d’adapter des outils (poussés à l’avant dans le cas du tasse avant) demandent plus d’efforts au tracteur, surtout, là encore, au niveau du pont, mais également au niveau de l’embrayage.
● Le tracteur est-il équipé d’un inverseur hydraulique ? Ce système qui commande le changement du sens d’avancement soulage considérablement l’embrayage.