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Acheter un GPL d'occasion : les indispensables précautions

 

Rouler au Gaz de Pétrole Liquéfie, c’est l’assurance de réaliser de sérieuses économies à la pompe. Et comme les autos ainsi équipées sont de plus en plus présentes sur le marché de l’occasion, oubliez un peu le Diesel, passez au GPL ! Un choix raisonné… à condition qu’il s’accompagne de quelques précautions.

 
 
 
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© Markus Espenhain - Fotolia.com
Bonus écologique de 2.000 € aidant, les ventes des voitures neuves carburant au GPL remontent en flèche. Voilà qui devrait rapidement grossir les rangs d’un parc français qui ne compte actuellement que 140.000 voitures. Ce chiffre relativement modeste n’empêche pas cependant le marché de l’occasion de proposer un nombre conséquent de voitures ainsi équipées (plus de 180 annonces sur ParuVendu.fr), certaines très récentes, d’autre beaucoup plus âgées… et kilométrées.

Ne faites pas rimer économiser et se ruiner !
Même s’il entraîne une consommation plus élevée (de 15 à 20 % en plus par rapport à l’essence), le prix de vente du GPL, qui est en moyenne de 67 centimes d’euro le litre, permet de faire de solides économies à chaque plein… et au moment de faire établir la carte grise puisque celle-ci est gratuite.
Mais vous ne continuerez à économiser longtemps que si vous achetez une voiture suffisamment saine (oubliez les plus de 200 000 km !) pour qu’elle ne vous ruine pas rapidement par de fréquentes et très onéreuses interventions mécaniques.

Voici les points à vérifier en priorité, à commencer par l’homologation du véhicule que vous convoitez. Car s’il ne l’est pas, vous n’aurez même pas à prendre la peine de soulever son capot puisque vous aurez, obligatoirement, mis fin à toute amorce de transaction !


CONSEIL 1
Assurez-vous que le véhicule est homologué.

La carte grise d’un véhicule GPL dûment homologué doit obligatoirement faire figurer les lettres « E/G » (essence / Gaz), soit en dessous de EN (Energie) s’il s’agit d’une ancienne carte grise, soit sur la ligne « P3 » dans le cas d’une nouvelle carte grise.


CONSEIL 2
Assurez-vous que l’installation est homologuée.

Deux cas peuvent se présenter :
  • Voiture équipée de la bicarburation depuis 2000. Son installation fait obligatoirement appel à un système conforme à la réglementation européenne (réservoir, soupape de sécurité…).
  • Voiture équipée de la bicarburation avant 2000. Au mois de janvier 2000, tous les propriétaires de véhicules GPL ont été contraints de faire installer une soupape de sécurité sur le réservoir de gaz. La présence de cette soupape est attestée par un document qui prouve la mise en conformité du réservoir. Sans ce document, le véhicule est obligatoirement recalé au contrôle technique.
    Il y a donc fort peu de chance pour que l’on tente de vous vendre un véhicule qui n’aurait pas satisfait au contrôle technique depuis… plus de 10 ans !
    Tous les véhicules GPL dont l’installation date d’avant 2000 doivent avoir également fait vérifier leur réservoir. Cette épreuve, qui consiste à mettre le réservoir sous pression afin de contrôler son étanchéité et le bon fonctionnement de la soupape de sécurité doit être faite tous les huit ans. Ce contrôle doit dater de moins de cinq ans en cas de revente.
    Cette vérification qui est assez onéreuse et qui doit avoir été effectuée par un installateur agréé doit vous être certifiée par le vendeur.
    Reste qu’il est préférable d’acheter un véhicule dont l’ancien réservoir a été changé pour un nouveau satisfaisant aux normes actuelles. Questionnez bien votre vendeur à ce sujet car si l’on vous parlera sans problème de la soupape, on restera souvent beaucoup plus évasif sur cette épineuse question de réservoir ré-éprouvé.

 
 
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CONSEIL 3
Un p’tit coup d’œil sous le capot…
Là encore, deux cas peuvent se présenter :
  • Si la voiture bénéficie d’une installation faite en usine, il n’y aura à priori pas de problème. Vérifiez toutefois qu’il s’agit bien d’une installation d’origine en exigeant de voir le certificat de vente. Par acquis de conscience, assurez-vous tout de même que le réservoir GPL ne présente pas de traces de corrosion.
  • Si la voiture a été équipée après avoir été achetée, vérifiez d’abord, factures à l’appui, que l’installation a été effectuée par un installateur agréé. La liste de ces installateurs est consultable sur internet à l’adresse suivante : www.cfbp.fr
    Le réservoir GPL peut avoir été installé dans le coffre, à la place de la roue de secours, ou sous le véhicule. Dans ce cas vérifiez qu’il ne présente ni traces de chocs, ni traces de corrosion. Si c’est le cas, mieux vaut laisser tomber l’affaire.
    Sous le capot moteur, vérifiez la « propreté « de l’installation. Fils électriques et autres durits ne doivent pas se « balader » librement.


CONSEIL 4
… Et un indispensable essai

Un moteur GPL démarre toujours en mode essence et passe automatiquement en mode GPL au bout de quelques secondes lorsqu’il est suffisamment monté en température.

Le démarrage doit se faire sans que le moteur hoquette et le ralenti doit être aussi régulier lorsqu’il carbure à l’essence que lorsqu’il fonctionne au GPL.

Avant de démarrer, repérez l’emplacement de l’interrupteur qui permet de changer de mode de carburation. Une fois sur la route, passez du mode essence au mode GPL à plusieurs reprises. Un petit à-coup peut se faire sentir mais le régime moteur ne doit pas varier.
 

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