Essai Peugeot 1007 2004 : résolument novatrice

 
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Innover utilement et offrir une nouvelle forme de plaisir automobile sont les deux lignes directrices qui ont présidé à la conception de l'étonnante Peugeot 1007.

 

Date de commercialisation : septembre 2004 / Date de l'essai : septembre 2004

 
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Dans les encombrements de Valencia, en Espagne, notre Peugeot 1007 capte tous les regards, et en particulier ceux de la gent féminine. De là à dire que Peugeot a mis dans le mille en osant lancer, sur le marché des petites polyvalentes, une voiture qui ne ressemble à aucune autre, il n’y a qu’un pas que nous n’hésiterions pas à franchir si la Peugeot 1007 ne faisait payer un peu cher ses innombrables innovations.

 

A finitions et à motorisations équivalentes, la dernière née de Peugeot est en effet autour de 2 000 € plus chère qu’une 206. Reste à savoir si l’incontestable originalité dont elle fait preuve justifie un tel surcoût. Et pour le savoir, il suffit d’en ouvrir ses portes… coulissantes. 

 



Puce rouge UNE PREMIÈRE MONDIALE

 
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Bien plus que sa silhouette monovolume que l’on doit à Pininfarina, ce qui fait la grande originalité de la Peugeot 1007 ce sont bien sûr ses deux grandes portes latérales coulissantes, une grande première sur une voiture de série. Seuls jusqu’à présent quelques monospaces, comme le Peugeot 807 pour ne citer que lui, avaient adopté une telle solution, mais pour leurs portes arrière uniquement.

 

Avec la Peugeot 1007, il suffit d’appuyer sur l’une des (nombreuses) touches de la télécommande pour faire coulisser l’une ou l’autre des deux portes latérales. Sans que les portes baptisées « Sésame » (un clin d’œil au concept-car dévoilé au Mondial de Paris 2002) ne dépassent la longueur de la voiture, s’offre alors à vous une ouverture généreuse de 920 mm qui rend l’accès à bord particulièrement aisé. Un enfant peut même se glisser à l’arrière sans que les occupants des sièges avant n’aient à descendre de la voiture pour avancer leur siège. 
 

 



Puce rouge UN HABITACLE ACCUEILLANT

 
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Face à une planche de bord agréablement dessiné mais dont les plastiques ne sont pas de la meilleure qualité, le conducteur dispose d’une position de conduite surélevée qui lui offre une bonne visibilité panoramique avec des montants de pare-brise qui, pour une fois, ne sont pas trop gênants.

 

La grande latitude des réglages du siège et du volant permet à tous les gabarits de trouver une bonne position de conduite et le levier de vitesses positionné en hauteur sur le prolongement de la console centrale tombe naturellement sous la main.

 

Avant de démarrer, il faut attraper sa ceinture de sécurité loin en arrière, au bas du siège, et non plus à hauteur d’épaule, en raison de l’absence de pied milieu.

 

Ensuite, il convient de ne pas oublier de refermer les portes car on peut fort bien démarrer avec ces dernières grandes ouvertes ! Un témoin au tableau de bord, le plafonnier qui reste allumé et une alarme sonore vous rappellent alors à l’ordre mais il est impératif de s’arrêter complètement pour pouvoir refermer les portes à l’aide des boutons positionnés à droite et à gauche de la planche de bord.

 

Les responsables de Peugeot estiment que si un dispositif automatique de fermeture avait été installé, nombre des futurs propriétaires de Peugeot 1007 auraient vite pris la mauvaise habitude de démarrer avec les portes ouvertes.

 



Puce rouge UN HABITACLE MODULABLE ET QUI PEUT CHANGER AU GRÉ DE VOS HUMEURS

 
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Peugeot a volontairement fait le choix d’offrir deux places confortables à l’arrière plutôt que trois places étriquées. La Peugeot 1007 est donc une stricte quatre places mais elle offre beaucoup d’espace à l’avant comme à l’arrière.

 

Le siège avant passager, de type modulaire, dispose d’un dossier repliable et peut ainsi se transformer en une pratique tablette de travail. Reculé au maximum, il offre, grâce à la longueur de ses glissières, un espace au sol inhabituel dont l’accès est facilité, et par la faible hauteur du seuil, et par l’effacement intégral de la porte. Voilà un emplacement qui pourra occasionnellement servir au transport d’objets pesants.

 

A l’arrière, la banquette est constituée de deux sièges indépendants qui peuvent coulisser sur une longueur de 230 mm. Leur dossier dispose de deux positions d’inclinaison et peuvent également être mis en tablette. Les deux sièges peuvent aussi se replier aisément en portefeuille contre les sièges avant grâce à une assistance par vérin. Voilà qui permet de faire passer la contenance du coffre (dont le seuil est relativement haut) de 178 à 1.084 dm3 (norme VDA), soit de 246 à 1.192 litres d’équivalent en eau selon l’ancienne méthode de calcul.

 

Au coffre, qui n’est pas bien grand lorsque les sièges sont en place, s’ajoutent de multiples rangements :

  • grande boîte à gants ;
  • tiroirs sous les sièges avant ;
  • petits coffres dans le plancher à l’arrière ;
  • bacs de portières ;
  • sans oublier les espaces aménagés sur le dessus de la planche de bord.

 

Une des autres intéressantes innovations de la Peugeot 1007 s’appelle « Caméléo ». Il s’agit d’un ensemble de douze kits composés de dix huit pièces :

  • deux tapis de planche de bord ;
  • quatre enjoliveurs d’aérateurs ;
  • deux médaillons de panneaux de porte ;
  • deux couvercles de rangement arrière ;
  • et huit médaillons de siège.

Ces kits permettent, en un quart d’heure et sans outils, de changer radicalement l’ambiance intérieure. Ils offriront également la possibilité de « rajeunir » à peu de frais l’habitacle au moment de la revente. Ces douze kits, vendus 250 € l’un, portent des noms rigolos et évocateurs que ne pouvons résister au plaisir de vous dévoiler : Nabucco, Borneo, Pixel, Nateo, Oleboron, Trimix silver, Biduletruc, Speed’up, Ethiko, Oranis, Carrément, Trimix red. On a de l’imagination chez Peugeot !

 



Puce rouge UN ÉQUIPEMENT GÉNÉREUX

 
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De l’imagination, les gens de chez Peugeot en ont également eu pour les appellations des trois niveaux de finition : Vitamine, Dolce et Sporty.

 

La Peugeot 1007 qui peut se targuer d’avoir obtenu 5 étoiles aux tests de crash EuroNCAP fait le plein en ce qui concerne les équipements de sécurité active et passive. En plus de l’ABS avec assistance au freinage d’urgence et de l’ESP, la Peugeot 1007 est également équipée de sept airbags (dont un de colonne de direction) et de fixations Isofix à trois points d’ancrage pour les sièges-bébés.

 

Le niveau d’entrée de gamme Vitamine vous fait bénéficier de série de l’ensemble de ces équipements de sécurité et y ajoute des équipements de confort comme :

  • les lève-vitres électriques ;
  • la condamnation centralisée ;
  • des rétroviseurs extérieurs électriques ;
  • et un ordinateur de bord.
 



Puce rouge DOLCE POUR LE CONFORT, SPORTY POUR LE DYNAMISME

 
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Les versions Dolce et Sporty constituent deux propositions parallèles qui se différencient par leur typage confort pour la première, dynamisme pour la seconde qui se distingue, à l’extérieur :

  • par des projecteurs à masque noir ;
  • des jantes aluminium de 16’’ ;
  • des grilles nid d’abeille pour les boucliers avant et arrière ;
  • un embout d’échappement chromé ;
  • et des prtections latérales couleur carrosserie.

A l’intérieur, les Peugeot 1007 Sporty bénéficient :

  • de sièges plus enveloppants ;
  • de surtapis aux places avant ;
  • et de nombreux éléments aluminium (pédalier, enjoliveurs de seuil, décors sur la planche de bord…).

Par rapport au niveau Vitamine, Dolce et Sporty s’enrichissent :

  • de projecteurs antibrouillard ;
  • d’une climatisation manuelle avec pare-brise athermique ;
  • d’une radio mono CD avec commandes au volant ;
  • d’un afficheur multifonctions plus complet ;
  • d’un volant habillé de cuir ;
  • d’une fonction séquentielle pour les vitres électriques ;
  • d’un petit miroir de surveillance enfant ;
  • et d’un filet de coffre.


Les versions Dolce Pack et Sporty Pack coiffent la gamme Peugeot 1007. Elles conservent bien entendu leur typage et offrent un niveau d’équipement carrément séduisant, ce qui est relativement normal compte tenu d’un prix de vente qui dépasse 17 000 €.

Au menu :

  • un radar de stationnement arrière ;
  • un allumage automatique des phares ;
  • un détecteur de pluie ;
  • un régulateur de vitesse ;
  • une climatisation régulée ;
  • et des rétroviseurs rabattables électriquement. 
 



Puce rouge TROIS MOTEURS... POUR COMMENCER

 
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Si elle est taillée pour la ville, la Peugeot 1007 peut affronter sereinement les parcours routiers et autoroutiers grâce à des moteurs qui font preuve d’une relative tonicité compte tenu du poids de la voiture (1.140 kg pour la plus légère). En essence, l’offre débute par un 1.4 l de 75 ch qui permet d’atteindre 165 km/h. Avec ses 110 ch, le 1.6 l procure beaucoup plus d’allant à la voiture, surtout en montagne. En Diesel, un seul moteur est proposé pour le moment, un 1.4 l qui ne développe que 70 ch mais dont le couple (160 Nm à 2.000 tr/min) est supérieur à celui du 1.6 l essence (147 Nm à 4.000 tr/min).

 

Les deux moteurs essence peuvent recevoir soit une boîte mécanique à 5 rapports, soit une boîte robotisée 2 Tronic que l’on apprécie tout particulièrement dans les encombrements. Elle offre le choix entre un mode entièrement automatique et un mode manuel qui autorise le passage des rapports soit par le levier au plancher, soit par des palettes au volant, comme sur une Ferrari… ou une Citroën C3.

 



Puce rouge UN COMPORTEMENT ROUTIER RASSURANT

 
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En bonne Peugeot, la 1007 fait preuve d’un comportement routier très dynamique grâce à un essieu arrière assez « nerveux ». Mais comme son pilotage n’a rien à voir avec celui d’une 206 S 16, le contrôle dynamique de stabilité (ESP) qui n’est pas déconnectable la remet habilement et subtilement dans le droit chemin.

 

A l’attaque sur une petite route de montagne (ce qui ne correspond pas vraiment à la philosophie de la voiture !) le voyant de l’ESP clignote souvent mais on prend un réel plaisir à « piloter » la Peugeot 1007, son train avant commandé par une direction électrique précise s’accrochant avec une agréable ténacité au bitume. Quant au train arrière, il accepte de légers débuts de dérive qui permettent de bien placer la voiture en entrée de courbe.

 

Un style de conduite qui rendra rapidement malades tous vos passagers mais qui prouve qu’en conduite normale, la Peugeot 1007 procure une très confortable marge de sécurité.

 

Précisons encore que l’amortissement a été savamment dosé pour préserver le confort tout en limitant les mouvements parasites de la caisse. En dépit de sa grande hauteur, la Peugeot 1007 procure des sensations de conduite très proches de celles d’une classique petite berline.

 



Puce rouge UNE CITADINE IDÉALE

 
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Compte tenu de ses dimensions, la Peugeot 1007 se faufile aisément en ville. La direction est très douce lors des manœuvres. La position surélevée procure une bonne visibilité panoramique mais ne permet pas d’apercevoir le bout du capot ce qui est un peu gênant quand il faut effectuer un créneau.

 

Les portes coulissantes permettent de se garer en épi dans les espaces les plus restreints. En position ouverte, elles ne dépassent que de un centimètre les rétroviseurs extérieurs.

 

Pour être une citadine parfaite, la Peugeot 1007 n’aurait besoin que d’un hayon avec lunette à ouverture indépendante mais Peugeot a décidé de faire l’impasse sur cet équipement pour ne pas alourdir un peu plus encore le prix de vente.

 



Puce rouge UNE OFFRE DIFFÉRENTE ET TENTANTE

 
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La Peugeot 1007 ne s’attaque pas de front aux minimonospaces comme la Fiat Idea ou le Renault Modus. Elle vise une clientèle certainement un peu plus snob, un peu moins familiale aussi. Sera-t-elle la future coqueluche des beaux quartiers ?

 

Son prix, justifié par ses nombreuses innovations et son réel agrément à l’usage, la positionne dans le haut du segment B, ce qui ne gêne pas les gens du marketing de chez Peugeot. La petite 107 sera là pour drainer les moins fortunés des amateurs de petites voitures urbaines et permettre ainsi à Peugeot de répondre, avec l’aide de la 206 qui se positionne entre 107 et 1007, à toutes les demandes d’une clientèle de plus en plus avide de diversité.

 

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