L’habitacle
● L’acheteur d’un
véhicule utilitaire a le droit et le devoir d’être aussi exigeant qu’un acheteur de voiture particulière. Et s’il n’ergotera pas sur le fait que la peinture d’une benne ou d’un compartiment de charge soit rayée (c’est inévitable !) ou que la carrosserie porte les stigmates inhérents aux contingences d’une dure utilisation professionnelle, il aura raison de fuir si vous lui présentez un véhicule sale.
● Avant de présenter votre utilitaire léger à un éventuel acheteur, prévoyez un bon coup de nettoyeur haute pression pour la carrosserie et un bon coup d’aspirateur pour l’habitacle dont vous n’oublierez pas de nettoyer l’intérieur du pare-brise.
● S’ils sont trop ternis, les plastiques de la planche de bord pourront être rénovés grâce à l’application de produits ammoniaqués vendus en centres auto ou dans les stations service. Une cire liquide transparente se chargera ensuite de leur redonner leur aspect satiné original.
Evitez la solution de facilité qui consiste à utiliser des produites à base de silicone. Ils font certes briller les plastiques (un peu trop même !) mais ils les rendent aussi particulièrement collants, ce qui est très désagréable pour une jante de volant ou un pommeau du levier de vitesse.
La mécanique
● Contrôlez le niveau de tous les liquides : huile, eau de refroidissement, liquide de frein, liquide de lave-glace.
● Devancez l’appel pour des opérations d’entretien courantes. Pouvoir certifier, factures à l’appui, que votre utilitaire a été vidangé et révisé, est un sérieux bonus pour conclure au mieux une transaction.
Les équipements
● Si votre utilitaire bénéficie d’équipements spéciaux (benne hydraulique, grue, treuil, ouvrant arrière hydraulique…), vous veillerez tout particulièrement à ce qu’ils fonctionnent parfaitement car c’est sans doute en grande partie pour eux que l’on risque de vous appeler.
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