Une nouvelle analyse de l’immobilier vient d’être présentée par le Conseil supérieur du notariat (CSN) et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). L’analyse concerne les 222 bénéficiaires du programme national Action Cœur de Ville (ACV).
Baromètre des notaires pour l'immobilier dans certaines agglomérations © 12019 de Pixabay
Immobilier : les territoires du plan ACV attirent
Les bénéficiaires du programme ACV se comportent mieux que les autres territoires. C’est ce que rapporte le « 2ème Baromètre de l’immobilier » des Notaires de France/Action Cœur de Ville sur les villes moyennes. Selon le rapport, ce serait l’attractivité résidentielle, avec notamment la concentration de logements, de commerces et d’autres facilités au même endroit, qui attire les Français.
Quels sont les constats des Notaires de France ?
Que peut-on retenir de ce baromètre ?
1. Une résilience des villes moyennes en 2020. Elles ont mieux résisté que les grandes métropoles face aux transformations notées sur le secteur immobilier. Cette recherche de logements dans ces agglomérations s’explique surtout par le fait que les ménages peuvent acheter un bien immobilier de qualité, plus grand en surface et à des prix plus bas.
2. Une hausse des ventes immobilières et du prix de l’immobilier depuis 2018. Les notaires et l’ACV notent donc :
a. + 23 320 ventes d’appartements anciens et maisons anciennes entre 2018 et 2019 et + 12 870 entre 2019 et 2020 dans les agglomérations Action Cœur de Ville.
b. Croissance continue pour le prix médian au mètre carré pour les appartements : de 1 294 €/m2 en 2018 à 1 385 €/m2 en 2020.
3. Un marché immobilier des villes moyennes porté par les villes-centres qui comptent pour 50 % du volume de vente l’année dernière.
Amélioration des performances énergétiques des logements
Le CSN et l’ANCT notent également qu’il y a une prise de conscience dans ces collectivités concernant la performance énergétique de l’habitat et l’importance d’un diagnostic (DPE) pour obtenir une étiquette énergétique (A à G) convenable. Par exemple, dans les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) du programme, les étiquettes A-B et C sont en augmentation d’environ 1 point sur 3 ans : de 19,2 % en 2018 à 20,3 % en 2020.
Guillaume Chauvard le 17/06/2021
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