Les jeunes et le logement dans un sondage : serait-ce la fin des Tanguy ?

Selon un sondage de la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA), la petite partie des jeunes qui vivent encore dans le logement de leurs parents le font par contrainte.

Le point sur le logement et les jeunes Français

 

D’après cette nouvelle enquête, 28 % des jeunes n’ont jamais quitté le domicile familial, tandis que 13 % se sont retrouvés dans l’obligation de revenir vivre chez leurs parents alors qu’ils avaient quitté le toit parental. L’on apprend aussi que le taux de ceux qui vivent dans un logement autonome s’élève à près de 60 % au sein de l’Hexagone.

Qu’en est-il des Tanguy ?

 

Du côté des Tanguy, 66 % ont déjà pensé à voler de leurs propres ailes, mais ont dû y renoncer : 32 % parce qu’ils n’avaient pas de travail et 40 % par manque de ressources financières. D’autre part, 7 % des jeunes ayant déjà songé à avoir leur propre logement indiquent que rien ne les empêche de le faire. Néanmoins, comme le soulignent les auteurs de ce sondage, la cohabitation avec les parents est parfois vue comme une contrainte, et ce, par les deux partis.

Par ailleurs, 13 % des jeunes ont déjà habité dans un logement autonome par le passé, puis sont retournés au domicile familial. Pour 32 %, ce retour a fait suite à la fin d’une année scolaire. 24 % sont retournés après une rupture amoureuse, et 22 % pour des raisons financières. 14 % des Tanguy interrogés indiquent quant à eux qu’ils ont dû revenir chez leurs parents après avoir perdu leur emploi.

Qu’est-ce qui pousse les jeunes à quitter le logement familial ?

 

Enfin, ce sondage de la DJEPVA révèle que 28 % des jeunes quittent le logement familial pour aller vivre avec leur partenaire. 27 % partent faire des études et 25 % souhaitent avoir leur indépendance. 15 % des répondants quittent, eux, la maison familiale à cause de leur emploi.