Selon l’indice Notaires-Insee, les prix de l’immobilier ancien ont maintenu leur rythme de progression au T3. De leur côté, les ventes de logements affichent une stabilisation en France.
De juillet à septembre 2018, une croissance de 2,9 % a été observée sur les prix de l’immobilier ancien, comparés à 2017. Le coût de la pierre maintient donc le rythme qu’il a entrepris au trimestre précédent. De ce fait, les chiffres des Notaires viennent confirmer les premiers signes de remontées avancés par les agences en octobre. Le marché français fait donc preuve de solidité.
Au troisième trimestre 2018, les experts ont recensé 956 000 ventes immobilières, soit le même niveau que celui enregistré à la même période en 2017. Après deux années hautes en couleur, le marché de l’immobilier ancien garde donc son dynamisme. Rappelons que deux ans auparavant, le nombre de transactions avait atteint des niveaux records, alors que les taux de crédit étaient très attrayants.
À Paris, les prix de l’immobilier ancien continuent leur forte progression. Néanmoins, une décélération des tarifs se fait sentir dans la capitale. Désormais, la hausse dépasse légèrement les 6 %, contre plus de 7 % les trimestres écoulés. Par ailleurs, un rééquilibrage des coûts des logements commence à survenir entre l’Ile-de-France (+ 3,5 %) et le pays du territoire français (+ 2,7 %).
Les Notaires précisent que les hausses des prix de l’immobilier ancien restent supérieures à celle de l’inflation. Après une accélération à la saison estivale, celle-ci a atteint les 2,2 % au mois d’octobre. Elle commence donc à se rapprocher du niveau des tarifs de la pierre.
Guillaume chauvard