Selon les cas de figure, la réponse à votre problème pourra être la transformation des bâtiments annexes à la maison : sous-sols, garages et appentis demandent, pour être transformés en habitation, à peu près les mêmes aménagements qu'une maison ancienne qui ne bénéficierait pas du confort contemporain.
Plus radicale, l'extension du bâtiment existant va demander des démarches supplémentaires car vous allez devoir faire soit une déclaration en mairie si la surface supplémentaire n'excède pas 20 m2, soit déposer une demande de permis de construire si elle dépasse 20 m2. Vous devrez également vous préoccuper du coefficient d'occupation des sols (COS) afin de savoir si vous pourrez réaliser une extension de la superficie que vous souhaitez.
Les travaux qui ne demandent qu'une simple déclaration en mairie n'exigent jamais le recours à un architecte. En revanche, si vous déposez une demande de permis pour la construction d'une extension qui portera la surface habitable totale de votre maison à plus de 170 m2, vous devrez faire appel à un architecte. Quel que soit votre cas, vous allégerez votre tâche en consultant un architecte. Ce dernier établira les plans, se chargera des formalités administratives et, également, si vous le souhaitez du choix des entreprises et du suivi du chantier. En particulier si vous touchez au gros-oeuvre de la construction existante.
Outre le coût des travaux d'agrandissement proprement dits, maçonnerie, couverture, menuiserie, vous vous devrez vous attendre à d'autres dépenses :
La construction d'une extension implique la prise en compte du droit de voisinage : vous ne pourrez priver votre voisin de son panorama ou de lumière naturelle. Cependant, le trouble devra être jugé excessif pour que votre voisin puisse s'opposer à votre projet car, pour juger les conflits de voisinage, les tribunaux s'appuient toujours sur la notion de "trouble anormal".
Si un mur mitoyen sépare votre propriété de celle de votre voisin, vous aurez le droit d'y appuyer une construction nouvelle, de même, bien sûr, que si le mur séparatif est votre propriété. En revanche, si ce mur appartient en propre à votre voisin, vous ne pourrez y accoler une extension qu'avec l'accord de ce dernier.
Par ailleurs, vous devrez être attentif à la distance séparant les fenêtres et portes-fenêtres du nouveau bâtiment et les terrains de vos voisins. En effet, s'il s'agit d'une vue “droite” (vision directe sans tourner la tête), la distance entre votre nouvelle fenêtre et la limite séparant les deux propriétés devra être d'au moins 1,90 m tandis tandis que s'il s'agit d'une vue oblique, 60 cm suffiront. Dans certains cas, vous devrez donc vous contenter de pavés de verre ou de fenêtres de toit, type "Velux" pour éclairer votre nouvel espace.
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A.VEROT