La location aux touristes en région parisienne pourrait bientôt être mieux réglementée. La ville pourrait même se tourner vers une limitation — ou des interdictions — dans certains quartiers de la ville !
Règlementer les locations vacances à Paris © edmondlafoto de Pixabay
Expérience lancée sur la location touristique dans la capitale
Le contrôle de la location des meublés touristiques dans la capitale française pourrait être une réalité ! Paris veut effectivement s’inspirer de Barcelone, ville pionnière dans la gestion et la régulation des plateformes de location d’appartements pour les vacances. En tout cas, c’est une expérimentation que va entreprendre l’exécutif parisien après un vote en ce sens le 13 avril.
Faire grimper le nombre d’appartements loués à long terme
L’idée d’établir des quotas de location de meublés touristiques ou d’interdire que ces appartements soient loués dans certaines zones tendues (le Marais, Montmartre, etc.) fait partie des propositions faites lors d’une conférence citoyenne comprenant 26 personnes tirées au sort.
Pourquoi se tourner vers ces quotas ? La mairie avance que ce serait un moyen de répondre à la pénurie de logements en location classique dans la capitale. Chargé de ce dossier, Ian Brossat (adjoint au maire et chargé du logement) relève que la crise sanitaire a fait grimper la location en longue durée : une hausse de 200 % des résidences meublées louées à long terme après que les propriétaires aient basculé sur l’offre locative classique. Une petite baisse des prix à la location a aussi été notée ! Un revirement encourageant pour les élus, qui veulent poursuivre cette tendance.
Changer la loi après l’étude de faisabilité à Paris ?
Avant de règlementer les locations vacances, un changement législatif sera toutefois nécessaire. Une évolution qui devrait bénéficier de l’aide du gouvernement et de l’Union européenne si la pertinence d’instaurer des quotas est toujours valable après l’expérimentation parisienne. De son côté, la mairie pense aussi à adapter la nouvelle loi selon les spécificités locales de chaque commune. Ainsi, elle irait vers une autorisation plutôt qu’une déclaration comme c’est le cas actuellement.
Léa Genty le 15/04/2021
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