Cet alliage métallique est un émetteur de CO2 © Volkswagen
Le géant de l’automobile Volkswagen a annoncé une collaboration avec le groupe sidérurgique Salzgitter. Ce partenariat tourne autour de la fabrication d’acier à faibles émissions de CO2 à compter de fin 2025.
La production d’acier est responsable d’environ 5-7 % des émissions mondiales de gaz carbonique (CO2). C’est pour cette raison que les industriels cherchent des moyens de décarboner leurs procédés très polluants, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Conscients de la pollution engendrée par la fabrication des voitures, certains constructeurs comme le géant allemand ont décidé de prendre les choses en main afin de diminuer leur impact environnemental. La société allemande a donc signé un partenariat avec Salzgitter pour produire de l’acier vert qui servira à concevoir une gamme de véhicules en 2025.
Une baisse de la pollution avec les énergies renouvelables
Le groupe Volkswagen a d’ores et déjà commencé la production d’acier respectueux de l’environnement (obtenu à partir de la ferraille). Cependant, pour arriver à une réduction des émissions de gaz carbonique considérable, il est nécessaire de remplacer les combustibles fossiles (surtout le charbon) par de l’hydrogène vert obtenu à partir de sources énergétiques renouvelables.
Cet acier non dérivé des énergies fossiles sera utilisé par le constructeur dans de grands projets, à l’instar de la Trinity, une berline électrique en préparation chez la marque. Avec la pollution que cause le secteur automobile (depuis la conception jusqu’à la fin de vie des véhicules), de nombreux constructeurs ont décidé de trouver des alternatives plus vertes dans les techniques utilisées. Volvo et Mercedes-Benz avaient annoncé leurs ambitions concernant l’acier d’origine renouvelable l’an dernier.
Pour les fabricants automobiles concernés, la réduction de leur empreinte écologique est une priorité. Dans un contexte environnemental sensible, le développement durable et l’économie circulaire sont deux axes centraux.
Avec l’ETX Studio/AFP
Isabelle Henry le 05/05/2022