La pollution est un enjeu majeur, notamment dans l’industrie auto. Après négociations, une loi européenne fixera une limite au taux de CO2 des voitures neuves sur le Vieux continent. Celle-ci s’inscrit dans la logique de l’accord de Paris.
Auto et pollution : quels sont les solutions possibles ?
La pollution de l’air dans les grandes villes semble être devenue un sujet de premier plan, sinon le plus important. Il devient essentiel de trouver une alternative ou des règles à la production industrielle dans le secteur auto. Le développement de la voiture hybride, voire 100 % électrique constitue une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les prix des carburants fossiles contribuent à cette évolution.
L’industrie auto doit s’adapter aux changements de mentalités et de législation. Même si les voitures neuves sont de moins en moins des sources de pollution, les institutions ont dû statuer sur la limitation du taux de C02. Une loi européenne devrait imposer une réduction de 37,5 % de celui-ci à l’horizon 2030 par rapport aux objectifs de 2021.
Un seuil intermédiaire de 15 % est prévu pour 2025.
Un encouragement financier pour les véhicules faiblement polluants
Le texte prévoit d’encourager dynamiquement les constructeurs auto à atteindre les seuils de pollution prévus. Une règlementation spécifique vise à créer la catégorie ZLEV (Zero and Low Emission Vehicle) qui apportera un bonus pour tout véhicule émettant au maximum 50g de gaz carbonique par km. Des quotas seront à respecter pour les moyens de transport particuliers, les utilitaires légers et les véhicules électriques.
Avant que le texte sur les niveaux de pollution auto n’entre en vigueur, il devra être soumis à l’examen des membres du Conseil et du Parlement européen. Les 37,5 % représentent un consensus entre plusieurs institutions. La séance plénière se tiendra début 2019.
David Lefebvre