Prix des logements anciens : 2017 termine sur une note haussière

Le prix des logements anciens en France constitue un indicateur important de l’immobilier. La valeur des biens est généralement soutenue par le volume de ventes. L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) confirme cette corrélation positive au troisième trimestre 2017 (T3).

Prix des logements anciens : une accélération au T3

 

La hausse semble s’installer durablement, avec un prix des logements anciens qui accélère au troisième trimestre. Elle est de 1,6 % par rapport aux trois mois qui précèdent et de 0,7 % du T2 au T1. Le même constat peut être réalisé sur un an, avec une prise de valeur des habitations de 3,9 % en comparaison avec la même époque en 2016. Elle n’était que de 3,1 % au T2.

 

Prise de valeur et volume des ventes en hausse selon l’Insee

 

Pour le prix des logements anciens et le nombre de transactions, le T3 2017 s’inscrit dans la continuité avec un creux effectué en 2015. Un record historique est atteint au mois de septembre 2017 avec un volume de ventes égal à 952 000 unités. La résistance horizontale des 825 000 formée par les points en 2006, 2012 et 2016 a été franchie. En revanche, ce volume de ventes ne représente que 3 % du parc immobilier, comme en 2006.

 

Le même constat en province et en région parisienne

 

Toujours d’après les chiffres officiels, les prix des logements anciens en Île-de-France gagnent 1,6 % au T3 après 1,2 % à la période qui précède. Le phénomène d’accélération est le même qu’en province, et dans des proportions identiques (+1,6 %). Sur une année par contre, les biens immobiliers franciliens ont connu un mouvement plus puissant : 4,8 % contre seulement 3,6 % dans le reste de l’Hexagone.

 

Prix des logements anciens : différences entre maisons et appartements

 

Depuis fin 2016, l’Insee et les Notaires de France ont constaté que les prix des logements anciens étaient tirés vers le haut par les appartements. En un an, ils ont gagné 5,1 % contre seulement 3,1 % pour les villas. Sur une base trimestrielle, cela donne respectivement 1,9 % et 1,4 %.

 

 

Source : Insee.fr