Essai Volkswagen Eos 2006 : le plus élégant des coupés-cabriolets

 
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Volkswagen fait une entrée remarquée dans le segment du coupé-cabriolet 4 places en équipant sa nouvelle Eos d'un toit rétractable à la fonctionnalité inédite.

 

Date de commercialisation : juin 2006 / Date de l'essai : mai 2006

 

Pour bien montrer que l’Eos est beaucoup plus qu’une simple Golf découvrable, Volkswagen a puisé son inspiration dans la mythologie grecque et a baptisé son tout premier coupé-cabriolet du nom de la déesse de l’aurore, Eos.

 

Non contente d’apporter chaque matin la lumière au monde en sortant de l’océan sur un char brillant traîné par quatre chevaux ailés, c’est elle qui a aussi donné naissance aux Vents, aux Astres et à l‘Etoile du matin. Tout un programme pour cette voiture !

 



Puce rouge DES LIGNES PURES

 
Essai Volkswagen Eos 2006
 
 

Pour nous présenter sa nouvelle déesse, c’est tout naturellement la Grèce qu’a choisi Volkswagen. Un choix judicieux en l’occurrence, mais risqué aussi puisque les routes grecques, grâce au marbre qui entre dans la composition de leur bitume, ont la joyeuse particularité d’offrir l’adhérence d’une route détrempée lorsqu’elles sont sèches et celle d’une piste verglacée du Trophée Andros à la moindre petite averse. L’idéal pour jauger le bon équilibre d’un châssis !

 

Débarquant avec trois années de retard sur ses concurrentes françaises, la Peugeot 307 CC et la Renault Mégane II CC, la Volkswagen Eos se devait d’apporter quelques petits « plus » à la catégorie des découvrables 4 places (cabriolet). Le premier « plus » est visuel.

Alors que ses rivales souffrent d’un popotin massif qui déséquilibre leur profil, la Volkswagen Eos dévoile des lignes particulièrement équilibrées. Sa poupe conserve un dessin tendu et elle n’est pas déséquilibrée par un porte-à-faux arrière démesuré.

 

De plus, alors que les voitures françaises tentent de contenir la longueur de leur toit repliable à l’aide d’un cadre de pare-brise remontant très loin au dessus de l’habitacle, la Volkswagen Eos bénéficie d’un pare-brise moins incliné et d’une longueur contenue, ce qui permet aux occupants des places avant de ne pas se cogner douloureusement la tête sur ses coins en montant à bord et de bénéficier ensuite d’une vraie sensation de liberté en ayant réellement la tête à l’air libre.

 



Puce rouge UN TOIT EN TROIS ÉLÉMENTS

 
Essai Volkswagen Eos 2006 (4)
 
 

Pour que le toit de la Volkswagen Eos, une fois replié, puisse tenir dans un coffre aux proportions harmonieuses, le constructeur a pris le parti de le scinder en trois parties au lieu de deux et c’est au spécialiste allemand Webasto qu’a été confiée la mission de mettre au point la complexe cinématique qu’engendre une telle solution.

 

Il va sans dire que cette mission a été menée à bien et qu’elle s’accompagne même d’un petit extra puisque la partie avant du toit (intégralement en verre) peut faire office de toit ouvrant en coulissant sur la seconde section qui recouvre les places arrière.

 

Précisons encore qu’il ne faut moins de 25 secondes pour passer de la configuration coupé à celle de cabriolet et que la manœuvre, entièrement automatique, ne peut se faire qu’à l’arrêt.

 



Puce rouge QUATRE VRAIES PLACES

 
Essai Volkswagen Eos 2006 (2)
 
 

Longue de 4,41 m, la Volkswagen Eos dépasse de 5 cm la Peugeot 307 CC et la Renault Mégane 2 Coupé-Cabriolet. Voilà qui est suffisant pour lui permettre de dégager un espace suffisant pour les jambes des deux passagers arrière.

 

Ces derniers devront toutefois se serrer un peu les coudes à cause des arches du toit qui « mangent » de la largeur en se nichant dans les flancs de la voiture et rentrer un peu la tête dans les épaules, une fois le toit en place, s’ils mesurent plus de 1,80 m.

 

A l’avant, le conducteur et son passager disposent de toutes leurs aises et ont sous les yeux une planche de bord de fort belle facture qui, à l’exception de ses aérateurs spécifiques, est identique à celle de la Golf (berline).

 

Grâce au siège réglable manuellement en hauteur sur toutes les versions (réglage électrique en option et de série sur la finition Carat) ainsi qu’à la colonne de direction ajustable en profondeur et en inclinaison, il est possible, quel que soit le gabarit du conducteur, d’ajuster sa position de conduite au millimètre.

 



Puce rouge UN COFFRE UN PEU RIQUIQUI

 
Essai Volkswagen Eos 2006 (5)
 
 

Pas question de jouer les déménageurs avec la Volkswagen Eos ! Son coffre est cependant suffisamment accueillant pour accepter deux sacs de voyage lorsque le toit est replié.

 

Toit en place, la contenance passe de 205 à 380 dm3. La Volkswagen Eos ne fait donc guère mieux que la 307 CC ((204/350 dm3) mais est battue par la Mégane Coupé-Cabriolet qui n’offre que 190 dm3 lorsque son toit est replié mais 490 dm3 lorsque celui-ci est en place.

 

Sur toutes les versions de la Volkswagen Eos, une trappe à skis équipée d’une serrure est intégrée à la banquette arrière mais le sac à skis, lui, est en option (117 €).

 



Puce rouge QUATRE MOTORISATIONS

 
Essai Volkswagen Eos 2006 (1)
 
 

Chantre de l’injection directe, Volkswagen équipe toutes les motorisations essence de l’Eos du système FSI qui permet de conjuguer couple abondant et consommations contenues.

 

L’offre débute avec un 1.6 l de 115 ch (dispo fin juin) et culmine avec un 2.0 turbo de 200 ch. Entre les deux prend place un 2.0 l atmosphérique de 150 ch. Plus tard, la palette des motorisations essence sera complétée par le haut avec un V6 3.2 l de 250 ch qui propulsera l’Eos à 247 km/h. En Diesel, c’est le bien connu 2.0 TDI de 140 ch qui a été retenu. Equipé de série d’un filtre à particules, il offre un couple identique à celui du V6 essence (320 Nm) et propulse l’Eos à plus de 200 km/h tout en se contentant de 6,1 l/100 km de gazole en moyenne. Ce moteur devrait représenter plus de 70% des ventes en France.

 

A l’exception du V6 essence, uniquement accouplé à la fameuse boîte robotisée DSG à double embrayage, toutes les motorisations font passer leur puissance aux roues avant via une boîte manuelle à 6 rapports. Ce n’est qu’en 2007 que la boîte DSG pourra être associée en option aux 2.0 Turbo FSI et TDI ainsi qu’au 1.4 l TSI (compresseur + turbo) de 140 ch qui étoffera alors la gamme essence.

 



Puce rouge TROIS FINITIONS

 
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La Volkswagen Eos est proposée avec trois niveaux de finition, base, Sport et Carat, ce dernier niveau étant indisponible avec le « petit » 1.6 l essence.

Compte tenu d’un prix de vente supérieur de plus de 2.000 € à celui de ses rivales, le coupé-cabriolet de Volkswagen se devait de faire montre d’une certaine générosité en terme d’équipement.

 

Dès le premier niveau, sont « offerts » de série :

  • ABS ;
  • ESP ;
  • airbags frontaux ;
  • airbags latéraux conducteur et passager avant ;
  • climatisation automatique bi-zone avec réglage différencié de la ventilation en fonction de la position du toit ;
  • régulateur de vitesse ;
  • saute-vent ;
  • projecteurs antibrouillard ;
  • volant cuir ;
  • ordinateur de bord avec grand écran ;
  • et, bien sûr, toit ouvrant panoramique en verre avec velum.

 

Le niveau Sport offre en plus :

  • un radar de recul ;
  • des roues en alliage ;
  • un contrôle de la pression des pneus ;
  • l’allumage automatique des phares ;
  • le détecteur de pluie ;
  • des rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement ;
  • des lave-phares ;
  • une radio CD avec chargeur 6 CD ;
  • et un volant multifonction.

 

La finition Carat ajoute à tout cela un intérieur cuir des sièges chauffants réglables électriquement.

 

Tous les équipements dont dispose de série la version la plus huppée sont disponibles en option sur les autres versions tandis que les programmes Eos Individual et Volkswagen Individual permettent de se concocter une Volkswagen Eos « à la carte » avec des petites douceurs telles que :

  • des jantes de 18’’ ;
  • un système de sonorisation Dynaudio (10 HP et 600W !) ;
  • une sellerie en cuir Nappa bicolore ;
  • ou encore des insertions décoratives en laque à piano noire pour « égayer » la planche de bord.
 



Puce rouge RASSURANTE... MÊME SUR LES ROUTES GRECQUES !

 
Essai Volkswagen Eos 2006 (3)
 
 

Avec son train avant de Golf et son train arrière à quatre bras emprunté à la Passat, la Volkswagen Eos fait preuve d’un comportement routier totalement sécurisant, même sur le revêtement au grip proche de zéro des routes du cap Sounion où se nichent les ruines du temple de Poséidon.

 

Que le toit soit en place ou non, la caisse fait preuve d’une bonne rigidité et, en position cabriolet, ni le pare-brise, ni la planche de bord, ni la colonne de direction ne vibrent sur les mauvais revêtements. Incité à « attaquer » un peu par les 200 ch de notre Volkswagen Eos 2.0 T FSI, nous avons pu constater le parfait équilibre du châssis sport dont elle bénéficie d’office.

 

Les mouvements de la caisse sont parfaitement contenus sans que le confort n’en pâtisse et si elle glisse (forcément, vu le revêtement !) des quatre roues dans les virages abordés rapidement, elle le fait sans brutalité, l’ESP parfaitement calibré se chargeant de vous remettre dans le droit chemin au cas où les choses iraient trop loin. Autant dire que sur un revêtement « normal », rien ne pourra être reproché à ses trains roulants.

 

Toit ouvert, l’habitacle n’est pas affecté par les turbulences et l’on peut rouler à bonne allure en se dispensant de l’encombrant filet anti-remous qui condamne les places arrière. En revanche, si l’on se contente de faire coulisser la partie avant du toit, le bruit est vite assourdissant. C’est bien là la seule vraie critique que l’on peut adresser à la Volkswagen Eos qui justifie son prix assez élevé par la qualité de sa réalisation, par son équipement complet et par ses lignes séduisantes.

 

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