L’existence d’un patrimoine acquis en commun s’avère être un problème en cas de divorce. C’est dans ce contexte qu’on a souvent recours au rachat de soulte. Il s’agit d’un moyen pour simplifier les choses si jamais l’un des conjoints désire reprendre la pleine propriété.
Le rachat de soulte nécessite un financement tel qu'un crédit ou une épargne © Aymanejed de Pixabay
Le rachat de soulte concerne également les cohéritiers
Par définition, le rachat de soulte est une procédure qui permet de racheter une part d’un logement en commun. Ainsi, cette opération financière concerne aussi bien les cohéritiers, dans le cadre d’une succession, que l’ex-époux, afin de conserver un patrimoine immobilier. Évidemment, cette démarche a besoin d’un financement non négligeable.
L’intéressée devra trouver un financement
Dans la majeure partie des cas, cette opération financière s’avère être toujours onéreuse. En effet, les frais de notaire dans le cadre d’un rachat de soulte coûtent très cher. Il est souvent compris entre 7 et 8 % de la valeur rachetée du bien immobilier. Il est également conseillé de prévoir d’autres dépenses comme les pénalités de remboursement anticipé de la banque et le salaire d’un courtier.
Les gens préfèrent demander un crédit
Il existe divers moyens pour financer son rachat de soulte. La majeure partie des gens préfèrent puiser dans leur épargne. D’autres optent pour un crédit immobilier. Pour cette deuxième option, la banque sera contrainte de se référer à leur capacité d’emprunt et à leur stabilité financière.
Racheter des parts n’est pas obligatoire
Il est à noter que le rachat de soulte n’est pas une démarche obligatoire. Si les époux ou les membres de la famille en cas de succession entretiennent une excellente entente mutuelle, ils peuvent ne pas récupérer les parts de l’autre. À vous le choix !
Léa Genty le 16/06/2021
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